Catégorie : comportement alimentaire

L’alimentation intuitive pour perdre du poids durablement prouvé par l’étude Nutrinet-Santé

L’alimentation intuitive pour perdre du poids durablement prouvé par l’étude Nutrinet-Santé

By Aïcha Gril-Andas on 10 mai 2019 in alimentation intuitive, comportement alimentaire, Perte de poids, Sensations alimentaires

Voici un article paru dans le site linecoaching :  L’étude Nutrinet Santé, vaste étude qui a analysé sur 10 ans les comportements alimentaires de plus de 50 000 français, semble montrer que les personnes qui mangent sur un mode intuitif, c’est-à-dire en écoutant leurs sensations alimentaires de faim et de satiété sont celles qui ont le moindre risque d’obésité ou de surpoids. Cela me conforte dans l’approche que je propose à mes patients, le fait de les aider à sortir des restrictions alimentaires, à retrouver une alimentation plus sereine et intuitive est pour moi la meilleure voie pour retrouver un poids d’équilibre et une relation bienveillante avec leur corps.

 

Perdre du poids durablement grâce au mode intuitif

La cohorte Nutrinet-Santé consiste en une vaste étude lancée en 2009, qui porte sur l’observation des comportements alimentaires et des liens entre alimentation et santé, sur une population de volontaires qui s’inscrivent en ligne et qui sont suivis pendant une dizaine d’années. 

11 774 hommes et 40 389 femmes, âgés d’environ 50 ans en moyenne, ont accepté de répondre à un questionnaire portant sur l’alimentation intuitive.
On constate alors que les personnes qui mangent sur un mode intuitif, c’est-à-dire en écoutant leurs sensations alimentaires de faim et de satiété sont celles qui ont le moindre risque d’obésité ou de surpoids. À l’inverse, les personnes qui ont tendance à ne pas tenir compte de leur faim pour manger, qui ont tendance à manger en fonction de leurs émotions, qui ont tendance à se restreindre et à se méfier des aliments à haute densité calorique, sont celles qui justement ont le plus de chance d’être obèses ou en surpoids.
 
Les auteurs principaux de l’étude, Géraldine Camilleri et Sandrine Péneau, qui sont épidémiologistes à l’université Paris XIII, un laboratoire fonctionnant en collaboration avec l’Inserm et l’INRA, concluent qu’il y aurait sans doute lieu de changer les messages de santé publique habituellement préconisés : il conviendrait de conseiller d’écouter sa faim, de manger attentivement et de faire confiance à ses signaux corporels afin de perdre du poids durablement. Comme le professeur Serge Hercberg, principal responsable du Programme National Nutrition Santé français est cosignataire de l’article, ces paroles ne resteront probablement pas sans suite et l’on peut s’attendre à ce que le prochain PNNS préconise, au moins en partie, une alimentation de type intuitif.
 
On voit d’ailleurs fleurir depuis quelques années dans la littérature internationale des articles de plus en plus nombreux dans le même sens : Leong et Madden publient par exemple une série d’articles montrant que manger vite est corrélé avec un surcroît d’obésité, que respecter ses signaux de faim et de satiété est corrélé avec un indice de masse corporel plus bas, que manger sur un mode autonome est là aussi corrélé à perdre du poids durablement.
Il est aussi reconnu que les personnes qui ont tendance à manger pour calmer leurs émotions ont plus de chances d’être en surpoids, et la méditation en pleine conscience semble être un bon moyen pour perdre du poids durablement. 
 

Stoppez les régimes si vous souhaitez perdre du poids durablement 

Toutes ces différentes études nous réjouissent le cœur : il est désormais de plus en plus évident que les régimes amaigrissants ne peuvent qu’aggraver les problèmes pondéraux, que la solution n’est pas d’ordre diététique mais d’ordre cognitivo-comportemental et émotionnel.

Le concept d’alimentation intuitive, une alimentation fondée sur l’écoute des sensations alimentaires et le respect de la régulation psychophysiologique de l’alimentation, fait enfin son chemin.

N’est-ce pas ce que notre groupe de travail, le Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids, disions depuis déjà au moins une à deux décennies ? Nous avons ainsi développé une approche originale de thérapie cognitivo-comportementale de la restriction cognitive et de l’éveil aux sensations alimentaires de faim, de rassasiement, et d’éveil aux appétits spécifiques. Constatant que le fait de manger pour calmer ses émotions était un des principaux obstacles à l’alimentation intuitive, nous avons intégré dans nos programmes pour perdre du poids durablement la pratique de la méditation en pleine conscience et fournissons les outils pour cela.
 
Il est à noter que si dans la littérature mondiale, l’alimentation intuitive est de plus en plus préconisée, la plupart des équipes n’ont pas fait ce travail de mise au point de méthodes efficaces pour rétablir une alimentation fondée sur l’écoute des sensations alimentaires, dans le calme émotionnel, et n’ont donc pas forcément toutes des résultats convaincants.
 

De nouveaux développements pour l’alimentation intuitive:
mieux intégrer le réconfort alimentaire

Il nous semble aussi que l’un des oublis, dans l’approche de l’alimentation émotionnelle, est le fait qu’il est tout à fait normal que l’alimentation serve à calmer les émotions, à se réconforter, ainsi qu’à profiter de la compagnie de ses semblables. Il nous semble que le problème n’est pas de chercher à se réconforter avec de la nourriture, mais de ne pas y parvenir, du fait de la culpabilité à manger les aliments les plus réconfortants, qui se trouvent être les aliments à plus haute densité énergétique, c’est-à-dire la plupart du temps gras et sucrés. C’est cette culpabilité, qui fait partie du tableau de la restriction cognitive, qui conduit à des consommations sur le mode de la compulsion et de la boulimie. 
 
C’est pourquoi nous proposons aussi aux mangeurs émotionnels de développer une nouvelle compétence afin de perdre du poids durablement  : celle de manger les aliments désirés jusqu’à ce qu’ils obtiennent le réconfort attendu, puis attendre le retour de la faim avant de remanger. C’est ce que nous avons appelé la technique de l’EME-zen.
 
Quel plaisir, donc, d’être enfin rejoints par des Etudes qui font référence. Et les personnes qui ont la sagesse de faire confiance à notre programme d’aide à l’amaigrissement en ligne, LineCoaching, peuvent elles aussi se réjouir : elles ont fait le bon choix!

 

Bibliographie:

Camilleri GM, Méjean C, Bellisle F, Andreeva VA, Kesse-Guyot E, Hercberg S, Péneau S. Intuitive eating is inversely associated with body weight status in the general population-based NutriNet-Santé study. Obesity (Silver Spring). 2016 Mar 17. doi: 10.1002/oby.21440. [Epub ahead of print]
 
Schaefer Julie T., Magnuson Amy B. A Review of Interventions that Promote Eating by Internal Cues. Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics – 17 March 2014 (10.1016/j.jand.2013.12.024)
 
Leong SL, Madden C, Gray A, Horwath C. Self-determined, autonomous regulation of eating behavior is related to lower body mass index in a nationwide survey of middle-aged women. J Acad Nutr Diet. 2012 Sep;112(9):1337-46. doi: 10.1016/j.jand.2012.04.018.
 
Madden CE, Leong SL, Gray A, Horwath CC. Eating in response to hunger and satiety signals is related to BMI in a nationwide sample of 1601 mid-age New Zealand women. Public Health Nutr. 2012 Dec;15(12):2272-9. doi: 10.1017/S1368980012000882. Epub 2012 Mar 23.
 
Leong SL, Madden C, Gray A, Waters D, Horwath C. Faster self-reported speed of eating is related to higher body mass index in a nationwide survey of middle-aged women. J Am Diet Assoc. 2011 Aug;111(8):1192-7. doi: 10.1016/j.jada.2011.05.012.
 
Camilleri GM, Méjean C, Bellisle F, Hercberg S, Péneau S. Association between Mindfulness and Weight Status in a General Population from the NutriNet-Santé Study. PLoS One. 2015 Jun 3;10(6):e0127447. doi: 10.1371/journal.pone.0127447. eCollection 2015.
 
Marchiori D, Papies EK. A brief mindfulness intervention reduces unhealthy eating when hungry, but not the portionsize effect. Appetite. 2014 Apr;75:40-5. doi: 10.1016/j.appet.2013.12.009. Epub 2013 Dec 20.
 
Katterman SN, Kleinman BM, Hood MM, Nackers LM, Corsica JA. Mindfulness meditation as an intervention for binge eating, emotional eating, and weight loss: A systematic review. Eat Behav. 2014 Apr;15(2):197-204. doi: 10.1016/j.eatbeh.2014.01.005. Epub 2014 Feb 1.

 

Image : Karine Gravel, sur les 10 principes de l’alimentation intuitive
Qu’est-ce manger « normalement » ?

Qu’est-ce manger « normalement » ?

By meneo on 30 juillet 2018 in comportement alimentaire

Voici un article écrit par Catherine Moquin, Nutritionniste et formatrice pour le programme ÉquiLibre (au Québec). J’adhère totalement à sa façon de décrire ce qu’est « manger normalement » et j’accompagne mes patients pour les aider à retrouver cette sérénité et cette flexibilité vis-à-vis de l’alimentation.

 

Qu’est-ce manger « normalement » ?

« Combien de fois par semaine est-il correct de manger du dessert ? Je ne devrais pas manger autant de fois dans la journée… C’est quoi une portion normale ? ». Vous vous reconnaissez ?

Il s’agit de questions qui sont fréquemment posées en consultation.

En fait, j’ai souvent l’impression que mon plus grand défi en tant que nutritionniste clinicienne est d’aider les gens aux prises avec des enjeux avec la nourriture à retrouver des comportements alimentaires normaux. Gros défi ! Et, vous savez quoi ? Ces questions, je me les suis moi-même posées au fil de mes études en nutrition. Voici ce que je peux maintenant répondre : cela dépend ! Je le sais, ce genre de réponse peut être décevant parfois, mais voici quelques précisions.

 

Ça varie !

Il y a autant d’habitudes alimentaires différentes qu’il y a de personnes sur la terre ! Certaines ont la dent plus sucrée et d’autres, plus salée. Ainsi, il est normal de faire des choix en fonction de nos préférences ou de nos envies du moment. Certaines personnes mangent trois repas par jour et se sentent bien ainsi, alors que d’autres ont absolument besoin de collations pour passer la journée. Il est normal de s’adapter à nos signaux de faim en ajustant le nombre de fois lors desquelles on mange dans une journée. Certains ne peuvent se retenir de manger un peu plus de biscuits qu’à l’habitude lorsqu’ils sont chauds sortis du four (miam !), alors que d’autres préfèrent les garder pour étirer le plaisir ! Il est normal de ne pas tous réagir de la même façon selon les aliments, le moment, le contexte et même, d’une fois à l’autre… Peut-être pourrait-on relativiser cette ambition de vouloir manger parfaitement que plusieurs d’entre nous avons lorsqu’il est question de bien s’alimenter.

 

Le principe du « good enough diet »

Le « good enough diet » est un principe inspiré de celui du « good enough parent » (parent suffisamment bon) dont vous avez peut-être déjà entendu parler. Ce concept nous dit qu’il est impossible de manger de façon parfaite tout le temps, il s’agit plutôt de manger suffisamment bien dans l’ensemble ! Oui, c’est flou comme idée, mais déculpabilisant, n’est-ce pas ? Il serait irréaliste de vouloir manger de façon optimale tout le temps, mais attention : on ne met pas de côté les concepts de base d’une alimentation équilibrée ou de l’écoute des signaux de faim et de satiété pour autant. Cela veut seulement dire que, ce qui compte au fond, c’est votre moyenne et non pas les fois où vous ne mangez pas « comme vous l’auriez espéré » !

 

L’important, c’est de trouver VOTRE normalité

Vous aurez compris que manger normalement, c’est relatif pour chaque personne. C’est faire preuve de flexibilité, mais c’est aussi avoir une alimentation empreinte de liberté !

 

Source : http://monequilibre.ca/mon-alimentation/108-manger-normalement

Manger avec plaisir …</br>ne fait pas grossir !

Manger avec plaisir …
ne fait pas grossir !

By meneo on 11 mai 2011 in comportement alimentaire, Conseils

Je me suis rappelée l’autre jour de ce vieux proverbe, et je le trouve très pertinent…

Le plaisir est fondamental dans notre rapport à la nourriture. C’est lui qui nous permet de nous réguler et d’avoir un comportement alimentaire adapté et serein.

C’est en effet le plaisir, par la mise en jeu des cinq sens, qui nous renseigne sur nos besoins.

Faites une petite expérience : achetez deux gâteaux que vous aimez beaucoup (si vous aimez les gâteaux, vous pouvez aussi faire l’expérience avec du fromage, de la charcuterie….ou autre…)

Mangez le premier en ayant faim. Mangez le en le dégustant, lentement, en étant attentifs aux saveurs, aux odeurs, au plaisir vécu. Observer et analyser ce qui se passe en vous. Au début le plaisir est en général important, puis petit à petit, si on reste attentif et qu’on se fait confiance, au fur et à mesure le plaisir décline. Cela correspond au rassasiement. Par le biais de cinq sens, le corps vous renseigne sur vos besoins.

Prenez le même gâteau après un bon dîner, dessert compris. C’est à dire sans avoir faim. Observez le plaisir, observez la perception des goûts. Généralement, quand on n’a pas faim, les goûts sont moins bien perçus, ils sont moins plaisants, voire même un peu écœurants…

On voit donc que le plaisir est une notion fondamentale, elle est pourtant souvent tabou et a été trop souvent écartée des régimes. Mais souvent on peut confondre le plaisir intellectuel, fantasmé (j’aime ce gâteau en général donc je l’aimerai aussi aujourd’hui, et normalement il doit me faire plaisir, me réconforter, me rappeler tel ou tel souvenir) et le plaisir vécu à l’instant même (j’aime ce gâteau en général mais aujourd’hui, à cet instant même, est ce qu’il me fait plaisir réellement, est ce qu’il me satisfait, est ce qu’il m’apporte vraiment quelque chose d’intéressant ?). Il faut prendre garde à la force des habitudes qui pousse à manger machinalement, sans conscience. Ce sont les habitudes qui font manger trop et grossir le plus souvent…

Quand on s’écoute vraiment, le plaisir permet de se réguler. C’est pourquoi manger avec plaisir ne fait pas grossir !

Journée internationale sans régime

Journée internationale sans régime

By meneo on 6 mai 2011 in comportement alimentaire, régimes

Le 6 mai nous célébrons la journée internationale sans régime : le “not diet day”. Les slogans sont “osez avoir faim”, “faites la paix avec votre corps et votre nourriture”…

La journée internationale sans régime a été instituée en 1992 par une anglaise, Mary Evans Young, présidente des “briseurs de régime” et ancienne anorexique.

Elle a lancé cette journée suite à deux évènements qui l’ont marquée : une émission de télévision dans laquelle les participantes venaient se faire agrafer l’estomac, et enfin suite au suicide d’une adolescente de 15 ans qui ne “supportait plus d’être grosse” alors qu’elle faisait une taille 42 !!

Depuis, le No Diet Day (Journée Internationale Sans Régime) s’est répandu dans le monde puisqu’il est célébré maintenant dans de nombreux pays : Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada, Etats-unis, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande, Norvège, Russie et maintenant France par le biais de l’association Allegro Fortissimo.

Allegro Fortissimo est une association créée en 1989, et qui lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes de forte corpulence dans la société (problèmes d’accès à l’emploi, au crédit, aux transports, aux soins…). Elle travaille à réconcilier ces personnes avec leur corps et leur image, vis-à-vis d’elles-mêmes, de leur entourage et de la société.

Il est important de mettre en garde contre cette course effrénée à la minceur qui est responsable d’une grande souffrance et génère perte de l’estime de soi et troubles du comportement alimentaire…

Réapprenons à nous écouter, à faire confiance à notre corps, à nos sensations alimentaires et à nos envies. Manger est un plaisir et doit le rester. Sinon trop de privations et de frustrations entrainent inévitablement une perte de repères et une perte de contrôle.

Plus on se prive et plus on mange c’est pourquoi je reçois au cabinet beaucoup de personnes dont le surpoids est directement lié aux régime! Le premier régime est fait pour perdre 3 kilos qui ne sont pas forcément en trop, puis c’est le cercle vicieux qui s’installe avec alternance régime, hypercontrôle avec phases de perte de contrôle et bien sûr le poids qui fait le yo-yo avec toujours quelques kilos en bonus !!! Donc on peut dire que les régimes font grossir et provoquent une altération de la qualité de vie.

C’est pour toutes ces raisons que je soutiens la journée internationale sans régime…avec l’espoir que les jeunes générations connaitront, elles, une vie entière sans régime !

<b>Tu seras privé de dessert!</b></br> Quand la nourriture devient un enjeu…

Tu seras privé de dessert!
Quand la nourriture devient un enjeu…

By meneo on 16 décembre 2010 in comportement alimentaire, Conseils

« Mange pour faire plaisir à maman! »
« si tu es sage tu auras un bonbon… »…

Qui n’a jamais entendu ou prononcé une de ces petites phrases ? Elle paraissent anodines, il s’agit après tout d’éducation… Et pourtant…

De même ces réflexes comme donner du chocolat à un enfant qui est triste, lui acheter un gâteau quand il a eu mal chez le dentiste, ou le priver de ce qu’il aime lorsqu’il n’est pas sage….

Ces petites phrases et ces comportements ont en commun de faire de la nourriture un enjeu : récompense et punition sont associés à l’alimentation…

Or il peut arriver que la personne devenue adulte garde ces réflexes, qui se sont bien ancrés, et qui deviennent même très inconscients…

Le réflexe peut être alors d’utiliser la nourriture comme moyen de réconfort pour gérer une angoisse, une contrariété, la tristesse, la colère, la solitude, etc… Ce n’est pas un problème en soi, tout le monde ou presque a un jour  ou l’autre utilisé cette technique de gestion du stress. Elle peut d’ailleurs être assez efficace… Mais c’est lorsqu’elle devient systématique, envahissante, culpabilisante, que cette technique devient problématique.

On peut constater alors l’existence d’un véritable trouble du réconfort. La personne va utiliser de manière incontrôlée la nourriture pour faire face à son stress… S’ensuivent généralement la culpabilité, la honte… et une aggravation du stress. La personne est donc dans un cercle vicieux d’où il est difficile de sortir sans réelle prise de conscience du mécanisme dans lequel elle se trouve prisonnière. On peut observer l’existence de ce trouble du réconfort chez beaucoup de personnes obèses ou en surpoids.

C’est pourquoi il est primordial de traiter avant tout le trouble du réconfort.